Aurélie Yoga

« Je suis fatiguée ». Une toute petite phrase pourtant très lourde pour une grande partie de la population. La fatigue est de plus en plus présente dans nos sociétés et nous avons l’impression qu’elle est maintenant omniprésente.

Lorsque l’automne arrive, elle semble cogner à nos portes avec acharnement, amenant avec elle les microbes et la baisse de luminosité qui peut jouer sur notre humeur et notre énergie.

Dans les derniers mois, la fatigue a pris encore plus de place dans ma vie. Elle m’a forcée à ralentir et à me questionner à son propos. À me questionner aussi où je choisie de mettre mon énergie et comment j’aimerais honorer mon corps, mon coeur et mon esprit pour ne pas me sentir aussi épuisée. 

Bien sûr, en premier lieu on pointe toujours du doigt nos habitudes de vie individuelles et il peut y avoir plusieurs conditions de santé adjacentes.

« Est-ce que tu n’en fais pas un peu trop ? Le repos devrait être priorisé ! »

« Est-ce que tu dors bien la nuit ? Le sommeil est tellement important ! »

« Est-ce que tu fais assez de sport ? Cela aide à réguler ton système. »

« Est-ce que tu manges assez, trop, trop de sucre, pas assez de protéines ? »

Elles sont toutes des questions qu’on se pose, qu’on se fait poser et qui sont importantes. Parfois, cela renferme la clé de notre vitalité. Ici, dehors le sentiment de culpabilité. Si tu le sens monter en toi, accueille-le et surtout, rappelle toi que nous avons besoin de prendre conscience d’un état avant de pouvoir y changer quoi que ce soit. C’est peut-être ce moment ici pour toi.

Pour ma part, malgré de meilleures habitudes de vie instaurée dans les dernières années, la cause principale de ma fatigue était ma glande thyroïde. C’est grâce à mon médecin et une prise de sang que nous avons pu mettre le doigt dessus. L’hypothyroïdie. Une maladie qui touche environ 1% de la population et dont l’un de ses symptômes les plus courants est la fatigue, mais aussi des débalancements de l’humeur, une baisse du système immunitaire et quelques autres. Cela a bien sûr aidé à comprendre mon état. Mais j’ai continué de me questionner et de me renseigner sur la fatigue.

Et s’il y avait aussi une question qu’on oublie de poser ?

« Comment va notre société ? »

Car bien qu’individuellement nous soyons responsables de notre santé, c’est collectivement que nous apprenons à la mettre en priorité. L’être humain n’est pas une ile. C’est un dicton que j’ai entendu souvent dans ma vie, mais qui n’est pas facile à visualiser. Pourtant, de nombreux écrits depuis des centaines d’années en parlent. Nous influençons et sommes influencés par notre environnement.

En intervention ainsi qu’en enseignant le yoga, j’ai pu constater directement le lien entre l’environnement et les relations d’une personne avec la façon dont elle prend soin d’elle-même. J’ai souvent entendu de femmes de mon entourage que le regard des autres rendait difficile pour certaines personnes d’aller à leur rythme au quotidien, de prendre du temps pour elles-mêmes ou encore de s’autoriser à essayer une nouvelle activité qui sortait de la « norme » de son entourage.

Pourtant, je crois que ce sont des clés qui nous permettraient collectivement de cultiver plus d’énergie. 

Lorsque le sentiment de liberté de pouvoir écouter nos besoins, notre cœur et notre corps est présent. Lorsqu’on se sent respecté dans nos choix et nos actions. 

À travers mes voyages, j’ai également pu observer comment ces choix sont importants et la chance que nous avons de pouvoir les faire dans notre pays. Et pourtant, ce n’est pas si facile que cela. Je crois que collectivement, il est important de nous questionner sur la santé de notre société. Bien sûr, cela commence individuellement. En prenant le temps de nous observer, d’être à l’écoute de notre cœur et de nos besoins, nous plantons une graine qui nous permettra de croître, de nous épanouir et de rayonner autour de soi. Chaque action individuelle, lorsque rassemblée avec des gens qui partagent notre bienveillance et notre désir de nous améliorer, a une plus grande portée que l’on peut l’imaginer.

Alors, si tu te sens fatigué, que tu te questionnes sur les causes qui sont derrière ton état, ne regarde pas seulement en toi, mais aussi autour de toi s’il y a des choses que tu as besoin de changer dans ton environnement. Dans un prochain article j’aborderai d’autres éléments de la fatigue et de sa place dans notre quotidien. Inscris-toi à mon infolettre pour ne rien manquer !

« Quand une fleur ne fleurit pas, on corrige l'environnement dans lequel elle pousse. Pas la fleur. »

- Paulo Amaro.

aurélie bordeleau - à propos

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